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Boitier, Baptiste; Callonnec, Gael; Douillard, Pierre; Epaulard, Anne; Ghersi, Frederic; Masson, Emmanuelle; Mathy, Sandrine
France Strategie, 20 avenue de Segur, TSA 90725, 75334 Paris Cedex 07 (France)2015
France Strategie, 20 avenue de Segur, TSA 90725, 75334 Paris Cedex 07 (France)2015
AbstractAbstract
[en] The authors report a comparative study of the assessments of the effects of different policies of energy transition performed by using different macro-economic models (Mesange model developed by the INSEE, ThreeM model developed with the OFCE, Nemesis model, Imaclim-R France model). They use results obtained by performing simulations based on these models. The objective is here to notice impacts of simple 'shocks' on the French economy. Two categories of results are analysed: the effects of higher energy prices on the macro-economic balance (GDP, jobs, price inflation) and the effects of higher energy prices on energy magnitudes (final energy consumption, energy intensity, CO2 emissions). Then, the authors compare the main lessons learned from the use of these French models and of international models
[fr]
La transition energetique et la lutte contre le changement climatique representent des couts et des opportunites consequents a l'echelle de l'economie. Les modeles macroeconomiques permettent de comparer l'effet des differentes politiques mises en oeuvre pour declencher et accompagner cette transition, exercice realise ici dans le cas de la France. Utilises non seulement pour mesurer l'effet de la transition energetique sur la croissance a long terme, ils aident aussi a identifier d'eventuelles politiques conjoncturelles ou structurelles susceptibles de faciliter l'absorption par l'economie des changements significatifs qu'implique cette transition. Pour contribuer a une meilleure comprehension de ces modeles, France Strategie a lance un exercice de simulation de chocs sur le secteur energetique, realise avec les modeles macroeconomiques disponibles pour l'economie francaise. Quatre equipes de modelisation ont participe a ces simulations qui visent a interpreter les divergences de resultats des differents modeles comme une facon d'identifier les mecanismes economiques cruciaux qui sont a l'oeuvre dans la transition energetique. Sont analyses les resultats de ces simulations de chocs sur les variables energetiques obtenus avec chacun des modeles. Les chocs envisages successivement sont une hausse du prix des energies fossiles, puis l'introduction d'une taxe carbone et enfin celle d'une taxe sur l'electricite. Il ne s'agit pas de simuler des politiques economiques susceptibles d'etre mises en place mais plutot d'observer les impacts sur l'economie francaise de chocs 'simples'. Deux types de resultats sont presentes ici: les impacts sur l'equilibre macroeconomique (PIB, emploi, salaires, prix) et ceux sur les grandeurs energetiques (consommation d'energie, intensite energetique, emissions de CO2). Les principaux enseignements se resument ainsi: les modeles de type macroeconometrique (Mesange, Nemesis, ThreeME) s'accordent sur l'ampleur qu'aura une hausse du prix de l'energie sur l'activite economique. L'impact negatif d'un rencherissement de l'energie se fait rapidement sentir et peine a se resorber, meme a long terme. Le modele Imaclim-R induit des dynamiques differentes. Si a moyen terme (dix ans) ses resultats se rapprochent de ceux des autres modeles, les effets sont plus penalisants a court terme et plus favorables a long terme. Les effets sur l'emploi, le chomage et les salaires varient d'un modele a l'autre. La fluidite du marche du travail apparait ainsi cruciale pour le partage, au sein de la population, des effets d'une hausse du prix de l'energie et pour l'efficacite du recyclage des montants d'une eventuelle taxe sur l'energie. Les reductions des emissions de CO2 generees par les hausses du prix de l'energie sont remarquablement proches d'un modele a l'autre. Par exemple, une taxe carbone d'un montant de l'ordre de 1 % du PIB en valeur ex ante se traduit a long terme par une diminution des emissions de CO2 de l'ordre de 15 % par rapport a la trajectoire de reference dans les quatre modeles. Le rythme de baisse des emissions differe d'un modele a l'autre mais les quatre modeles s'accordent sur le fait qu'au moins 50 % de cette reduction est obtenue au bout de trois ans. En revanche, les reponses en termes de consommation d'energie finale (et d'intensite energetique) different enormement d'un modele a l'autre. Pour certains modeles (ThreeMe, Imaclim-R France), la reduction des emissions de CO2 est liee a celle de l'intensite energetique qui diminue d'environ 10 % a long terme, pour d'autres (Nemesis) la reduction des emissions de CO2 provient essentiellement d'une substitution entre des energies plus ou moins polluantes (l'intensite energetique ne diminue que de 3 % a long terme). Ces resultats contrastes revelent des hypotheses technologiques differentes d'un modele a l'autre et determinantes pour la formulation de recommandations de politiques economiques qui favorisent la transition energetiqueOriginal Title
La transition energetique vue par les modeles macroeconomiques - Document de travail no. 2015-05
Primary Subject
Source
26 Oct 2015; 28 p; 19 refs.; Available from the INIS Liaison Officer for France, see the INIS website for current contact and E-mail addresses
Record Type
Miscellaneous
Report Number
Country of publication
AIR POLLUTION, COMPARATIVE EVALUATIONS, COMPUTERIZED SIMULATION, ECONOMIC ANALYSIS, ECONOMIC IMPACT, ENERGY CONSUMPTION, ENERGY DEMAND, ENERGY SOURCES, ENVIRONMENTAL POLICY, FRANCE, I CODES, M CODES, MATHEMATICAL MODELS, N CODES, NATIONAL ENERGY PLANS, PRICES, SOCIAL IMPACT, SOCIO-ECONOMIC FACTORS, SUSTAINABLE DEVELOPMENT, T CODES, TAXES
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