Introduction: Les mouvements uterins sont source d'imprecision en cas de traitement du cancer du col uterin par RCMI. L'objectif de cette these est d'evaluer l'interet d'un recalage centre sur le col uterin pour prendre en compte ces mouvements. Methodes: 23 patientes traitees par RCMI pour cancer pelvien, dont 14 pour cancer du col uterin, de Fevrier 2013 a Fevrier 2014. Elles etaient traitees apres recalage osseux, puis un CBCT hebomadaire etait realise. A posteriori, un recalage centre sur le CTV pelvien etait simule. Pour les cols uterins en place, la matrice de dose etait reportee sur les CBCT et les nouvelles dosimetries etaient mesurees. Pour simuler l'impact de ce recalage, les positions d'isocentres etaient modifiees sur les scanners dosimetriques et la dose au CTV ganglionnaire et au tissu digestif etait mesuree. Resultats: Pour 28% des seances, un recalage sur tissu mou etait superieur aux marges du PTV. Pour les cols uterins en place, une partie du CTV etait hors du PTV planifie dans 48% des cas, pour un volume pouvant atteindre 34,6mL. La couverture du CTV etait liee au volume vesical initial (p=0,02) et a ses variations (p=0,04). La dose recue par le CTV ganglionnaire diminuait significativement a partir de decalages de 12mm en lateral ou inferieur. La dose recue par le tissu digestif augmentait de maniere plus marquee en cas de decalage anterieurs ou superieurs. Conclusion: Les mouvements uterins necessitent d'etre pris en compte a cause leur impact dosimetrique potentiel mais un recalage sur le col uterin risque diminuer la couverture du CTV ganglionnaire et augmenter les toxicites digestives. D'autres solutions d'IGRT sont a mettre en place. (auteur)